Dans cette série, Neckel Scholtus tourne les pages de son enfance et de sa vie à la ferme familiale. Elle laisse libre cours à ses souvenirs et les réinvestit par le moyen de la photographie. Les motifs picturaux sont issus de la vie quotidienne de son père à la ferme. 
Une faux, symbole archétypal de la mort, est oubliée sur le mur de la cour. Autrefois, son père l'emmène à l'abattoir. Il éviscère et découpe des animaux. Avec ses mains. Elle n'est qu'une enfant. Elle en rêve encore aujourd'hui. Juste à côté, elle apprend à jouer du piano à la ferme.

Qu'est-ce que cela lui a fait de grandir dans cet environnement? Qu'est-ce qui se dégage des mains d'un père, qui, selon le contexte, tuent ou caressent ?