This is a luxembourgish story, a story of mythical places in my country: the closing farms after
hundred years of existence. Few will survive. Difficult is it for my father who stops but sees youth continue.
Difficult is it for my sister who follows.
It’s like a portrait, a face that changes. These images remind youth.
This is the story of a photographer who decides to take the soul of the place before the curtain falls permanently.
The story is the one of Luxembourg and its mutation. The country changes, stretches, bristling towers
and housing projects and provides new market places for middle class eager to consume.
The armchairs, the machines belong to another time, retained in my images. I’m conscious of the transition that plays
in my country and throughout Europe.
C’est une histoire luxembourgeoise, l’histoire des lieux mythiques de mon pays : les fermes qui après des
centaines d’années d’existence, ferment leurs portes. Rares sont celles qui survivent. Difficile est-ce
pour mon père qui s’arrête mais qui voit la jeunesse continuer. Difficile est-ce pour ma soeur qui donne suite.
C’est comme un portrait, un visage qui change. Ces images rappellent la jeunesse.
C’est l’histoire d’une photographe qui décide de saisir l’âme des lieux avant que le rideau ne tombe
définitivement.
L’histoire , c’est celle de Luxembourg et de sa mutation. Le pays change, s’étend, se hérisse de tours
et de grands ensembles immobiliers et offre de nouveaux lieux commerciaux pour une classe moyenne
avide de consommer. Les fauteuils, les machines appartiennent à un autre temps, retenu dans mes images , consciente de la transition qui se joue dans mon pays, et dans toute l’Europe.