Dans cette série poétique en noir et blanc Neckel Scholtus nous montre tout le mystère et l'onirisme de sa photographie.
Les photographies prises par Neckel lors de ses déplacements reflètent toujours son encrage à la nature et cette série n’y fait pas exception.
Neckel sublime la nature par un travail en résonance avec les oeuvres linéaires d'une dessinatrice, d’ailleurs certains de ses clichés sont plus proches du dessin que de la photographie. De même, les contrastes présentés dans ces œuvres sont déconcertants prenons l’exemple de ces plantes grimpantes qui envahissent l’espace comme pour mieux étouffer le bâtiment qu’elles emprisonnent.
Neckel peut également témoigner d’une nature plus noire, crue, voire mortifère comme par cette tête indigène sur une pique qui évoque en nous une histoire sombre, sombre référence à la violence de l’homme ainsi qu’à la mort. Autre référence, cet animal en décomposition qui représente une mort presque palpable qui nous renvoie cette fois de manière brutale à une destinée inéluctable.
Enfin, les contrastes lumineux mis en valeur par le choix de présenter des œuvres en noir et blanc accentuent les détails et favorisent l’imaginaire.
Anne-Catherine Richard

Les archives que Neckel glane au gré des rencontres et des déplacements détiennent les clef de destins individuels. Le chasseur d'images est aussi chasseur de souvenirs et d'émotions.
Si à ses origines la camera obscura servait à donner une part de vérité à la peinture. Neckel Scholtus lui reconnaît au contraire le pouvoir d'ajouter une part de mystère et d'onirisme à la photographie.
Etonamment, les photographies prises par Neckel Scholtus lors de ses déplacements entrent en résonance avec des oeuvres linéaires d'une  dessinatrice. Comme par exemple dans les ramifications d'une vigne sur un préau, oeuvre quasi abstraite et déroutante.
Vincent Wilwers